Au moment de la discussion autour du projet de loi sur la transition énergétique et alors que tout concoure à démontrer que l’État doit garder les leviers permettant de mettre en place une véritable politique énergétique, la FNME CGT dénonce l’opération à tiroirs qui vise à capitaliser ALSTOM en se séparant de participations dans GDF SUEZ.

En ramenant à environ 33% la part de l’État dans GDF SUEZ pour financer 20 % d’ALSTOM, on est bien loin des nationalisations prônées par le Ministre MONTEBOURG dans des secteurs industriels moteurs de la croissance.
Mais depuis Florange le gouvernement a habitué les salariés au « retournement de vestes » et certains Ministres en sont les chantres.
Cette opération montre que, pour le gouvernement, les participations publiques ne seraient qu’un réservoir de ressources financières sans enjeux politique, industriel et social. Aujourd’hui, l’État n’utilise pas son rang de premier actionnaire dans GDF SUEZ pour empêcher la fuite en avant à l’international et le pillage des ressources européennes et notamment du service public en France.
La FNME CGT revendique au contraire un contrôle public actif sur l’ensemble du secteur de l’énergie au travers d’un pôle public de l’énergie qui prend de plus en plus de pertinence et devient urgent à mettre en oeuvre.
Elle appelle les salariés de GDF SUEZ à faire du 26 juin un grand temps fort pour dénoncer cette partie de « Monopoly » jouée à leur insu.

Interlocuteur :
Pour la Coordination GDF SUEZ
Yves LEDOUX : 06 80 36 33 06